
10 ml de gel : combien de poses ? Le guide Beautilux
Réponse rapide : avec un flacon de 10 ml, comptez en moyenne dix poses pour une construction courte à moyenne, trois à cinq poses si vous travaillez des extensions longues avec une architecture marquée, et treize à vingt poses en simple renforcement fin. L’idée est de piloter sa consommation sans rogner sur la tenue ni sur la beauté du bombé.
Avant de commencer
Vous vous êtes déjà demandé combien de poses on peut réellement tirer d’un petit flacon de 10 ml ? Vous êtes au bon endroit. On fait le point calmement, chiffres à l’appui, avec une méthode simple pour estimer vos poses, des conseils de pro pour économiser le produit, et deux ou trois rappels utiles pour rester au top côté sécurité et conformité. Prenez votre café, on s’occupe du reste.
Des repères concrets pour décider vite
En overlay fin sur ongles courts, une pose consomme généralement entre 0,5 et 0,8 ml, ce qui porte un flacon de 10 ml à treize à vingt poses. En construction courte à moyenne avec un apex modéré, la fourchette se situe plutôt entre 1,0 et 1,5 ml par pose, soit six à dix poses. En extensions ou sur des architectures marquées de longueurs M à L, on observe plutôt 2,0 à 3,0 ml par pose, ce qui limite à trois à cinq poses. Ces repères incluent base, construction et finition, hors nail art chargé, et vous donnent une boussole fiable pour planifier vos achats et vos tarifs.
Pourquoi vos chiffres bougent (et comment les maîtriser)
Tout se joue sur quelques paramètres très concrets. L’épaisseur appliquée et la longueur choisie influencent directement la quantité de matière : un coffin long réclame forcément plus qu’un squoval court. Le type de gel compte aussi, auto‑nivelant ou sculptant, tout comme la maîtrise du geste : récupération des surplus, pression du pinceau, limage minimal. Enfin, un pinceau adapté et une catalyse homogène sous LED/UV, avec une lampe recommandée par la marque (généralement dans la plage 365–405 nm), évitent les reprises inutiles et donc la surconsommation.

Sécurité et conformité : l’essentiel en 60 secondes
Deux rappels simples, qui font la différence au quotidien. D’abord, protégez la peau exposée pendant la catalyse : une noisette de crème solaire large spectre sur le dos des mains ou des gants anti‑UV suffisent, surtout en cas d’expositions répétées. Ensuite, évitez tout contact du gel non polymérisé avec la peau et respectez à la lettre les temps de catalyse, c’est la meilleure prévention face aux sensibilisations aux (méth)acrylates. Côté réglementation, les produits pour ongles restent des cosmétiques au sens du Règlement (CE) 1223/2009 : vérifiez vos étiquetages et tenez vos fiches de sécurité à jour. Enfin, sachez qu’un photoinitiateur historiquement utilisé dans certains gels, le TPO, est désormais interdit dans l’Union européenne : vérifiez vos INCI et privilégiez des formules conformes et sûres.

Le calcul express
Le principe est limpide : divisez le volume du flacon par votre consommation moyenne par pose. Avec 10 ml, si vous utilisez environ 1,0 ml par pose, vous réalisez dix poses, à 1,5 ml par pose, vous serez autour de six à sept poses, à 0,6 ml par pose, vous montez à seize ou dix‑sept poses. Pour connaître votre consommation réelle, mesurez une pose type avec une petite seringue graduée ou une balance de précision (pour la plupart des gels, 1 ml correspond à peu près à 1 g). Deux ou trois mesures suffisent pour établir votre moyenne et ajuster vos commandes en conséquence.

Moins de gel, même tenue : la méthode
Le secret tient surtout à la régularité. Travaillez en couches fines, positionnez l’apex uniquement là où il est nécessaire et pré‑dosez votre produit sur palette pour éviter les allers‑retours dans le pot. Corrigez immédiatement les débordements au pinceau sec avant la catalyse pour réduire le limage. Conservez le pot fermé, à l’abri de la lumière, pour maintenir la bonne viscosité, et gardez des pinceaux propres dédiés à chaque type de gel. Avec une technique homogène et une équipe bien formée, on observe facilement une baisse de consommation de l’ordre de 20 à 30 % sur l’année, à qualité égale.
Votre coût par pose en 30 secondes
Le calcul est direct : divisez le prix du flacon par le nombre de poses réalisées. À 4,99 € HT le flacon de 10 ml, une consommation de 1,0 ml par pose vous place autour de 0,50 € HT par pose pour la matière. À 1,5 ml par pose, vous êtes plutôt à ≈ 0,75 € HT, à 0,6 ml par pose, autour de ≈ 0,30 € HT. Reporter ce coût dans un tableur, mois par mois, vous aide à fixer des prix justes, à sécuriser la marge et à repérer tout écart de consommation.

Les questions qu’on nous pose tout le temps
En pratique, un flacon de 10 ml permet de réaliser entre trois et vingt poses selon la technique, la moyenne en construction standard tourne autour de dix poses. Les écarts s’expliquent par l’épaisseur des couches, la longueur, la nature du gel et la maîtrise du geste. Pour réduire la consommation, dosez sur palette, travaillez en couches fines, localisez l’apex, utilisez un pinceau adapté et limitez le limage grâce à une préparation rigoureuse. Le choix du gel influe réellement : un auto‑nivelant bien maîtrisé réduit les reprises, tandis qu’un sculptant très visqueux mal réparti a tendance à faire grimper la consommation.

Passez à l’action dès aujourd’hui
Envie d’optimiser vos poses dès aujourd’hui ? Commencez par mesurer une ou deux poses types pour établir votre base, puis ajustez votre protocole sur une semaine : couches plus régulières, apex localisé, corrections avant catalyse. Si vous souhaitez accélérer, suivez une courte formation axée sur l’apex, l’économie de produit et les protocoles rapides. Nous mettons à disposition un modèle de suivi simple pour noter chaque mois le nombre de poses, la consommation totale, la consommation par pose et le coût par pose : en quelques minutes, vous pilotez précisément votre rentabilité.
